Jean-Claude Lary: « Vivre une expérience citoyenne »

Un an après son élection sur la liste de la majorité municipale « Vivre et agir avec vous », Jean-Claude Lary, 65 ans, ancien cadre dans l'industrie et 4 adjoint, en charge des travaux de la voirie et réseaux, de l'urbanisme et de l'habitat, détaille ses impressions de nouvel élu.

Pourquoi vous être porté candidat aux élections municipales et pourquoi au sein de la liste de Gérard Herbert?

« C'est une proposition que l'on m'a faite. Je suis curieux de nature et la vie citoyenne est une des choses qui m'intéresse entre autres. C'était pour moi l'occasion de voir comment la machine fonctionne de l'intérieur et de participer à cette aventure. Il me semble qu'il est plus constructif d'être acteur que dans la seule critique »

Avez-vous le sentiment de faire de la « politique »?

« J'essaie avant tout de vivre une expérience citoyenne et pas politique. Mais je ne suis pas naïf, je suis sur une liste, donc je suis étiqueté et, d'une certaine façon, je fais de la politique même si je n'ai jamais été encarté, dans aucun parti. Et puis si les commissions sont des temps de travail, les conseils sont, eux, des vrais temps politiques, où la place doit être faite à l'échange et au débat qui doivent rester courtois et respectueux. Chaque élu est finalement représentatif d'une partie des électeurs. »

Comment avez-vous appréhendé les dossiers qui vous ont été confiés et notamment ceux des travaux et de l'urbanisme dont vous êtes en charge?

« Pour les travaux, je m'appuie sur l'équipe technique en place et sur mon prédécesseur, Gilles Multeau, tout comme pour l'urbanisme pour lequel j'ai reçu les bons conseils de Bernard Giraud. Et puis finalement, le confinement du printemps 2020 a été une opportunité pour moi puisque ça m'a laissé le temps de prendre connaissance de certains documents ou réglementations comme le Schéma de cohérence territoriale (SCoT), le Programme Local de l'Habitat (PLH) ou encore le Plan local d'urbanisme (Plu). Mais ce confinement a aussi été une souffrance car avec le différé d'installation du conseil, sont arrivées des inquiétudes. Je me demandais si j'allais être à la hauteur. Aujourd'hui, je commence à être opérationnel, à m'approprier les dossiers. »

Quel bilan tirez-vous de cette première année de mandat?

« C'est difficile de faire un bilan, car ce début de mandat a été bien écourté du fait de la situation sanitaire. Malgré tout, mon emploi du temps a bien changé. Les réunions, les commissions et leurs préparations m'occupent quasi quotidiennement. C'est un investissement important. Ça modifie la perception de la chose municipale. Quand on est citoyen, on ne se rend pas toujours compte de ce qui se passe en coulisses, des difficultés, des marges de manoeuvres, des cadrages, ou d'éléments qui peuvent contredire le sentiment que l'on avait sur un dossier. C'est le même paysage mais pas avec le même point de vue. Ça change aussi le rapport au temps que l'on peut avoir. L'aboutissement de certains projets s'effectue selon un processus lent, pour garantir qu'ils soient cadrés et démocratiques. Malgré tout, c'est une expérience très enrichissante que je pourrais conseiller à tout le monde ».

La semaine prochaine, Sandrine Guyon, du groupe Agir pour Chauvigny, reviendra à sont tour sur sa première année comme nouvelle élue.