« Diminuer les nuisances à la source »

Outre l'accompagnement qu'elle effectue pour les riverains qui vont déposer un recours devant le tribunal administratif de Poitiers, l'Association contre les nuisances de la LGV Nord-Vienne oeuvre pour limiter le bruit des TGV. « Il faut diminuer les nuisances à la source », souligne Bernard Fy.
Selon l'association, « Lisea a visiblement conçu et réalisé cette LGV pour un niveau d'exposition maximum aux pics de bruit de 80 dB ». Un niveau qu'elle juge trop élevé.
Pour le réduire, selon Bernard Fy, il faut « diminuer la vitesse ». L'association a réalisé une étude dans ce sens qui a été reprise par le Comité TGV Réaction citoyenne, auquel elle est affiliée, pour être transmise à un groupe de travail du Sénat et plusieurs formations écologistes. Ce qui a été suivi d'un courrier et d'une demande de rendez-vous au ministère de la Transition écologique et solidaire.
Par ailleurs, l'Association contre les nuisances de la LGV Nord-Vienne assure une « surveillance des pics de bruit ». Une surveillance d'autant plus importante que le réseau ferré français vient d'être ouvert à la concurrence. Ce qui pourrait à terme générer un trafic plus dense et, par conséquent, plus de nuisances sonores.