Un sentier à aménager le long de la RD951

Publié le 27-02-2021 05:01:34
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L'aménagement et la sécurisation du sentier piétonnier jardrais desservant la zone de la Carte le long de la RD951 est en réflexion avec Grand Poitiers.

A force de passage, l'herbe a disparu, formant un long ruban de terre compactée. Sur un peu plus de 400 m sur la commune de Jardres, un sentier permet quotidiennement à de nombreux piétons de rejoindre au départ de la rue de Poitiers les enseignes de la zone de la Carte en longeant la RD951 (lire également ci-dessous).

Recouvert de calcaire il y a quelques années

Si aucun incident n'a été jusque-là à déplorer, la circulation sur cette « piste » pose néanmoins question. « C'est effectivement un chemin très emprunté et qui soulève des problèmes tant en matière de sécurité que de praticité car, d'une part il longe la RD951, mais en plus il devient boueux quand il pleut abondamment », détaille France Menu du service urbanisme de Chauvigny.
Une seconde problématique à laquelle il avait été apporté une solution il y a quelques années. « En concertation avec Paul Arnault, ancien adjoint aux travaux et environnement de Chauvigny (1) et Gilles Multeau des services techniques, le sentier avait été recouvert de calcaire, précise Jean-Luc Maerten, maire de Jardres. Désormais, il est l'objet d'une réflexion dans le cadre du Schéma mobilité de Grand Poitiers afin qu'il soit sécurisé tant pour les piétons que pour les cyclistes. Mais rien n'est encore décidé. »
En effet, de nombreuses contraintes sont à prendre en compte dans ce dossier. « Avec sans doute une surlageur à créer et la difficulté de maintenir le fossé et l'accotement enherbé, sans oublier la prise en compte de la problématique pluviale », termine France Menu.

(1) De 2008 à 2014.

en savoir plus

Considérés comme des dépendances des voies dont ils sont un accessoire, fossés et accotements bordant les voies publiques appartiennent, en principe, à la collectivité affectataire de la voie qu'ils longent, en l'occurrence le Département dans le cas présent. « Néanmoins il est tout à fait possible de donner une autorisation pour l'utilisation de ce domaine à une commune ou un porteur de projet », indiquent les services de ce dernier. D'autant que c'est bien le maire en charge de la police de la circulation, qui doit assurer la sûreté, la commodité et donc l'entretien du passage sur ces voies dans la traversée de sa commune.

Delphine Léger