L'art dans les tranchées de la Grande Guerre

L'association archéologique de Saint-Jean-de-Sauves a préféré décaler son exposition sur la Grande Guerre d'une semaine afin que tous puissent en profiter. A commencer par les écoles et le collège.
Le week-end dernier, accompagnés de leur professeur d'histoire, Kévin Martin, les élèves de 3 ont donc pu compléter leurs cours en parcourant les affiches et les documents préparés par l'association.

Des objets de particuliers

Une partie de l'exposition avait été commencée en 2014 pour le centenaire du début des hostilités. Ils ont eu quatre ans pour compléter et pousser leurs recherches. Auprès des affiches classées par thématique - les femmes pendant la guerre, les prisonniers, les correspondances parfois édulcorées, les médailles - l'association a pu présenter de nombreux objets récupérés. A l'instar des « Gueules cassées » réalisées par les élèves de 3 de Corinne Linarès (voir notre article du 10 novembre) ou des obus sculptés par les poilus dans les tranchées. On y trouve aussi des briquets ou des coupe-papiers travaillés à partir d'une douille et des obus transformés en vases.
« Pour Saint-Jean et Frontenay, 280 soldats, voire 300, ont été trouvés dans les archives »,affirme Lydie Moine. Ils ont également eu l'idée d'aller chercher dans les archives municipales la liste des familles qui demandaient de l'aide. En effet, la loi du 5 août 1914 octroyait une allocation de 1,25 Franc aux familles de soldats lorsqu'ils étaient leur soutien unique et 0,50 Franc par enfant.